présentation

Mirabilis a été créé au Festival international de Danse de Cannes en décembre 1998. Deuxième partie du diptyque "Nycthémère", cette pièce est le complément nocturne de Volubilis qui avait vu le jour quelques mois plus tôt. De facture plus intimiste, la chorégraphie dialogue avec l'orgue, instrument puissant d'un onirisme et d'une spiritualité indéniable. A Volubilis tout en rondeur, dont le mobile souligne la douceur, Mirabilis s'oppose en jouant sur l'angulaire et une géométrie plus carrée, plus fermée, soulignée là par les deux cubes qui modulent l'espace de jeu et offre un accessoire abstrait à la danse.

presse

Le Figaro

(...) Lionel Hoche et ses danseurs en chaussettes ont fait salle comble à New York, où Mirabilis avec son cube blanc tourné en tous sens, et Volubilis dans une version pour quatre danseurs, ont enchanté le public, ravi par une danse qui prime sur la théâtralité, et par un vocabulaire tout en souplesse, chutes et glissades, sans violence.
René Sirvin, le 04 mai 2001

The New York Times

Dans Mirabilis, sur des musiques de Bach, Lionel Hoche, trois autres danseurs et un organiste en direct sur scène ont admirablement bien réussi une petite pièce académique mais enluminée (...). La chorégraphie est angulaire, pleine de danse contact, faisant s'enchaîner torsades, chutes, glissades, et permettant ainsi l'évolution des rapports entre les danseurs. (...)
Anna Kisselgoff, le 27 avril 2001

Nice Matin - Cannes Matin

Parmi les plus aboutis de ces morceaux, nous pourrions choisir "Mirabilis" de Lionel Hoche qui a su lier la musique vivante à la chorégraphie : ... avec l'organiste Adam Vidovic et la musique de Jean-Sébastien Bach.  Une réussite.

Intervista

Enthousiasmants aussi de jeunes chorégraphes comme Lionel Hoche  ...  qui dans un style très personnel a su présenter sans complexe une oeuvre en harmonie avec ce qui le fait se mouvoir et s'émouvoir.
JM Thérond et E Pépin, janvier 1998

Libération

... La pièce de Lionel Hoche, Mirabilis, est plus troublante. ... elle propose un magnifique trio qui se fait et se défait. La danse traîne, nonchalante, s'arrête comme à cours d'énergie ou de désir, alors qu'un organiste distille une musique d'église pauvre. Lionel Hoche dit : "Cette pièce tentera d'alimenter la légende de nos nuits." Cela se pourrait bien, par une poésie d'une étrange tristesse. Ce jeune chorégraphe, lui aussi issu du classique, ne se précipite pas. Il n'est pas encore parvenu à ses fins, mais il avance sûrement vers une danse de l'abandon, lâchée.
Marie-Christine Vernay, le 7 décembre 1997

La Grande Riviera

...  Pendant que la compagnie Lionel Hoche ravie le public avec Mirabilis.
Cinzia Papetti, novembre 1997

extraits/photos

distribution

Chorégraphie/Scénographie : Lionel Hoche - Costumes : Tony Martin
Lumières : Rémi Nicolas - Organiste : Adam Vidovic
Danseurs : Guillaume Cuvilliez, David Drouard, Lionel Hoche et Cédric Lequileuc.
Musiques : 3ème mouvement de la Pastorale en fa mineur (BWV 590) ; Fugue en ut mineur (BWV 575) ; Adagio du concerto en la mineur d'après Vivaldi (BWV 593) et Prélude en ut mineur (BWV 546) de Jean-Sébastien Bach - Paysages sonores : Jean-Jacques Palix