présentation

Trio chorégraphique, ce projet jeune public (dès 4 ans) déploie une poétique de l'imaginaire servie par une tribu de créatures fantastiques. C'est une mythologie contemporaine qui va interroger le féérique, mettant en scène une recherche plastique et chorégraphique détonante et ludique.
M.M.O., fait la nique aux contes de Perrault dont l'oeuvre de Ravel "Ma Mère l'Oye" sont inspirés pour faire résonner l'événement féérique dans notre siècle et le déplacer vers des esthétiques résolument pop, tout en laissant trainer sa sensibilité vers l'atavisme tribal des croyances cosmogoniques.S'émancipant du narratif linéaire, cette galerie de créatures alternera solo, duo ou trio pour une série de danses métamorphosées : saynètes ludiques et oniriques.
Bordée de paysages vidéographiques, cette fantaisie onirique joue d'un l'émerveillement alliant les technologies à l'artisanale.

presse

Télérama

TT "On aime beaucoup"
"Le public est plongé dans un univers d'images féériques (très belle création vidéo et graphique de Claudio Cavallari) (...) le propos du chorégraphe Lionel Hoche est autre : recréer sur scène un espace du vivant, naturel, simple. Une belle alliance de musique et d'images pour cette fantasmagorie dansée qui sait jouer de l'humour."
Françoise Sabtier-Morel - Janvier 2016
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CCCDA

"...Ici pas de narration, juste l'essence du conte: le féérique, pour en tirer une version dansée onirique, poétique et loufoque. Tout de suite plongée dans le fantastique, la pièce joue habilement de l'émerveillement en alliant les technologies numériques à l'artisanat des costumes. (...) Loin du spectacle jeune public facile jouant sur des rouages traditionnels, M.M.O. déploie un univers bien singulier et une signature chorégraphique sophistiquée. Le temps de quelques saynètes, le jeune public sera captivé, le grand public enchanté."
Anna - 7 décembre 2015
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Théâtrorama

La matière imaginaire du chorégraphe Lionel Hoche est un dialogue reposant sur diverses influences et technologies. Ici, une suite de Ravel se glisse doucement dans des contes de Perrault ; là, des éléments oniriques se chargent d'un symbolisme puissant ; partout, des lieux naissent depuis des corps et des gestes depuis des couleurs, scellant ainsi l'alliance de la nature et de la culture.
L'aventure à loeuvre se déploie sur un chemin partant toujours de lisières pour rejoindre des centres, qu'ils soient confins de forêts et de montagnes, ou intérieurs de somptueuses demeures. Tout devant, sur un seuil, des créatures sans visage batifolent et se jouent des formes et des saisons. Invisibles ou infiniment petites, elles viennent percer un univers immense que l'on croirait hors d'atteinte - des paysages d'enfance ou inscrits dans une culture populaire. Derrière elles, c'est un cycle à peine entamé qui en chasse un autre, tourbillonnant ou recommençant sans fin son passage. Du jour à la nuit, de l'été à l'hiver, de l'eau à la glace, de la terre au feu, du livre de Charles Perrault à la partition de Maurice Ravel, jusqu'à la chorégraphie de Lionel Hoche, ce qui s'articule balance sans cesse entre osmose et métamorphose.
Car la pièce appelle une bascule, un renversement. Ce qui est montré est le dessous d'une carte, un imaginaire tapissé sous le réel, le poétique sous l'empirique, ou bien ce qui fourmille encore sous un décor paraissant de prime abord engourdi. "M.M.O" se déballe comme la mallette d'un âge tendre, elle-même ouverte sur un double héritage. Logées sous les mouvements de Ravel, les lignes des "Contes de ma mère l'Oye" de Perrault servent alors à une nouvelle écriture, mais de corps cette fois, qui serait contenue dans les gestes de trois danseurs.
Où les arts se croisent
Princesses, êtres féériques, étranges ou hybrides, se détachent finalement de tout héritage et de toute référence pour s'en émanciper. Les danseurs ne se contentent plus d'être les personnages fantasmés et recrées issus des contes de "Ma mère l'Oye", mais ils viennent former les mouvements et les chairs d'une création unique et particulière : "M.M.O", sigle utilisé pour que se grave une autre empreinte, comme dans un recoin caché à deviner. Et cette signature sera composite, amphibie, à l'image du premier tableau dans lequel des eaux se mettent soudain à respirer pour qu'un vivant puisse s'engendrer, entamant là le trait d'union qui se fait entre le "corps" et le "décor" comme le souhaite Lionel Hoche.
La rêverie conçue par le chorégraphe a recours à plusieurs types d'images. Si elle se structure depuis une conscience collective par l'intermédiaire des contes et des personnages et lieux attendus, elle convoque également le numérique - sorte de sol vertical se jouant des illusions, se défaisant de quelques-unes, en accueillant d'autres - pour proposer un second discours et d'autres niveaux d'interprétations possibles. Des saynètes apparaissent de part et d'autre, tantôt chimériques (des teintes chaudes soufflant sur des teintes froides pour les faire disparaître, des éléments célestes bougeant tout seuls...), tantôt ludiques (un faux solo au chapeau, un trio déluré aux tenues bariolées, des pas de jazz sur de la musique classique...).
Ce carrefour à multiples dimensions et expressions est donc le lieu idéal d'un décalage primordial, dans lequel Lionel Hoche bouscule quelques codes pour mieux les rééquilibrer et finalement abandonner les artifices et costumes de scène. En son coeur, tout supposé inanimé peut prendre souffle et tout harmonie peut s'ébaucher à partir d'une dissonance. Ce qui importe est cette merveilleuse pulsation du vivant qui demeure partout, qui s'écrit, s'écoute et se danse.
Cathia Engelbach - 1er décembre 2015

TheatrePassion.fr

"Les Contes de Perrault sont revisités, et comme un livre d'images que l'on lit à un enfant, l'imagination est au pouvoir. Un beau spectacle qui ravit le coeur des enfants et de leurs parents."

SceneWeb.fr

"Une galerie de figures et de créatures merveilleuses s'anime dans une forêt enchantée, organique et mystérieuse et amène la musique de Maurice Ravel sur un terrain fantasmagorique. Tout en tirant vers les mondes virtuels et en empruntant aux univers de la B.D. Ou de l'animation, le projet croise, musique, danse, arts plastiques, vidéo avec délectation..." 

extraits/photos/téléchargements

distribution

Chorégraphie, costumes : Lionel Hoche
Musique : Maurice Ravel - "Ma Mère l'Oye"
Danse : Céline Debyser ou Flore Khoury, Laurianne Madelaine ou Clara Protar, Quentin Baguet
Lumière : Nicolas Prosper - Vidéo : Claudio Cavallari
Durée 30 minutes